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Information sur le lierre

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Lierre, bourreau ou bienfaiteur ?
Le lierre est une liane, qui n’est pas capable de se dresser de façon autonome et qui a besoin d’un arbre comme tuteur. Il est tout à fait autonome en alimentation, car il possède son propre système racinaire, ses crampons sur ses axes aériens lui servent exclusivement à s’agripper à son tuteur. Son nom scientifique est Hedera helix, qui vient du latin Hedera « être attaché » et helix « s’enrouler ». La première partie de la vie du lierre se passe au sol à la recherche de son support, ainsi trouvé, il entame la deuxième partie pour se reproduire, pour cela, il va donc devoir s’élever pour pouvoir fleurir et fructifier.
Les avantages :
Le lierre à plusieurs avantages pour l’arbre, il est une protection face aux animaux qui pourraient brouter la jeune écorce, il a un rôle de parasol face aux rayons du soleil qui sans lui peuvent provoquer des brûlures en faisant craquer celle-ci, il protège du gel ou encore d’un feu courant. Il maintient humidité et fraîcheur.
De plus, lorsque le chêne est en pleine croissance (juin), le lierre rentre en phase de repos, et renouvelle une partie de ses feuilles, dont la dégradation rapide apporte des éléments minéraux assimilables par les autres arbres ; lorsque le chêne entame sa phase de repos, le lierre rentre alors en floraison (octobre) et utilise des ressources que le chêne n’exploite pas : il y a donc partage des ressources minérales dans le temps, c’est donc un fait mutualiste et non du parasitisme à la différence du gui.
Il est aussi très riche en développement de biodiversité, il abrite de nombreux passereaux comme le troglodyte mignon, le roitelet ; mais aussi de nombreux insectes comme les abeilles qui trouvent leur nourriture tard dans la saison, les syrphes ainsi que les papillons citron.
Les inconvénients :
Le lierre devient gênant pour l’arbre à partir du moment où les rameaux feuillés ne sont plus en pleine lumière et que l’arbre ne peut plus faire sa photosynthèse. Le lierre rentre en réelle concurrence avec l’arbre car, celui-ci perd ses feuilles l’hiver, cela devient donc peu équitable.
Si le lierre est très présent, il peut réduire la visibilité de l’architecture de l’arbre, il est important de pouvoir observer les cavités formées par les élagages, les singularités mécaniques comme des fourches à inclusion d’écorce ou l’apparition de champignon.
Conclusion :
Nous pouvons en déduire que le lierre est épiphyte comme le lichen et non parasite comme le gui, il nous appartient donc de faire le choix de conserver, gérer ou supprimer cette espèce qui n’est que mutualiste avec son tuteur, mais qui à grande importance pour la bonne santé d’un écosystème.
Si votre souhait est de le supprimer, veillez à sectionner les axes de lierre à la base du tronc de l’arbre sans blesser l’écorce de l’arbre, et pensez à faire un roulement d’une année sur l’autre afin d’en conserver toujours un peu.
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